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Pour travailler dans la sûreté il faut remplir une ribambelle de critères comme par exemple avoir un casier judiciaire vierge, être de bonne moralité, s’engager à respecter à la fois le Code de Déontologie et le le livre VI du Code de Sécurité Intérieur, ou encore passer une formation de minimum 175h et réussir son examen. Tout au long de votre carrière vous serez sous la surveillance du CNAPS (l’organe de contrôle de la sécurité privée) qui aura la charge d’enquêter sur vous avant de vous délivrer votre carte pro et recommencera tous les 5 ans. En cas de soucis ce sont aussi ceux qui pourront vous retirer le droit d’exercer.
Dernièrement les conditions se sont durcis pour notamment les travailleurs étrangers.
Nul doute que les exigences seront prochainement encore plus élevés afin de toujours amener la profession vers le haut.
Tout ceci va dans le bon sens.
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Dans le cadre du Continuum de la Sécurité, l’État a et va encore d’avantage multiplier les partenariats entre Force Publique et Privée. Ce sera prochainement le cas avec par exemple ces deux événements mondiaux que ce sont la Coupe du Monde de Rugby et les Jeux Olympiques que la France va organiser respectivement en 2023 et 2024 et qui vont mobiliser plusieurs milliers d’agents de sécurité/sûreté.
Là encore c’est une bonne chose.
Ou est le problème alors ? Qu’est-ce qui motive ce billet ?
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Dans ce beau tableau il y a un Hic.
Les agents privées ne sont ni des policiers ni des gendarmes. Par conséquent il ne sont pas dépositaires d’une quelconque prérogative de force publique. Ce que j’entends par là c’est que malgré toutes les conditions à remplir pour exercer, nos agents n’ont pas plus de droits que n’importe quel autre citoyen de ce pays. Bien au contraire, parce qu’ils sont formés on aura tendance à être plus sévère avec eux en cas d’intervention physique.
Comment réellement valoriser notre profession (préserver et sauver des vies ou des biens) en continuant de sous-considérer la valeur des agents privées et leur plus value dans le cadre de la sécurité globale ?
Pourquoi chercher à avoir des agents toujours mieux formés et plus compétents si finalement ils ne « servent à rien » ?
Comment rendre la profession attractive si on explique aux candidats que leur quotidien ne sera qu’une série de contraintes sans aucune reconnaissance ni mains tendu de la part de l’État ?
Comment peut-il y avoir un vrai continuum sans prérogative supplémentaire ou sans changement de statut en faveur de nos agents ?
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Il est indéniable qu’il va falloir répondre à ces questions très rapidement. Non seulement en raison des événements sportifs important qui approchent mais aussi parce que l’insécurité, les vols et agressions sont toujours présents et en nombre.
N’étant pas législateur ni représentant syndical de la profession il ne m’appartient pas de décider de ce qu’il faut faire. Néanmoins en tant que citoyen impliqué et en tant qu’acteur de la sécurité privée je peux faire des propositions :
- Sans pour autant transformer un agent en policier nous pourrions envisager d’accorder certains droits supplémentaires aux agents privées en matière de verbalisation ou de rétention par exemple.
- Il pourrait être intéressant d’envisager de faire des agents privées des agents assermentés ou tout du moins de créer un titre d’agent de sécurité privée assermenté. Un peu comme les agents de sécurité armés : tous ne le sont pas, très peu le sont et le seront en réalité mais cette catégorie existe. Nos agents pourraient ainsi soulager les forces publiques de certaines missions.
Ce ne sont là que les prémices d’une réflexion sur le sujet, toutefois j’ai le sentiment qu’elle doit être engagée.
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